Giuliano Ruggieri
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Flavio, dernier amour de tes grands -parents désormais vieillis. Dernières aussi tes douces caresses. Inconsciente tendresse d’un sentiment pas encore fleuri. Mains qui nous cherchent comme un nouveau jouet. Les yeux, les lèvres... le nez... Ah, ce nez, que, enfin, je te laisse saisir. Je ne te verrai pas grandir mais, tout le temps, tu seras mon petit innocent. Que le monde, les gens ne te montrent jamais combien ils sont, à tout, indifférents décembre 2010 |